Vernon, le 23 juin 2008

YYY

27200 VERNON

 

 

Référence : Contrat « protection juridique » n° xyztuvw.

 

Objet : Demande d’assistance juridique.

 

Pièces jointes :

 

1 – Ma réclamation du 7/10/2007 adressé par LRAR au Tribunal de Police d’Évreux.

2 – Réponse de ce tribunal par simple lettre du 11/11/2007.

3 – Mon opposition à cette décision adressée par LRAR le 25/11/2007 au Tribunal de Police d’Évreux.

4 – Ma relance adressée par LRAR le 31 mars 2008 au Tribunal de Police d’Évreux (copie au Procureur de la République d’Évreux).

 

Madame, Monsieur,

 

Suite à une erreur dans l’identité de l’auteur d’une infraction au code de la route, j’ai adressé une réclamation par LRAR auprès du Tribunal de Police d’Évreux selon la procédure règlementaire (PJ n° 1).

La lecture de ce document vous informera de ce qui s’est passé les 3 et 4 avril 2007. Il peut être résumé ainsi :

-         je suis vu par un gendarme le 3 avril 2007 avec un téléphone portable à la main alors que je conduis mon véhicule Renault Clio immatriculé ABCD,

-         mon fils XXX est convoqué à la gendarmerie le lendemain, et il se voit accusé d’être l’auteur de l’infraction,

-         l’ayant accompagné à la gendarmerie, j’explique au gendarme verbalisateur que c’est moi qui conduisais et non mon fils XXX,

-         je suis alors moi-même verbalisé et j’appose mon nom, mon prénom (YYY) et ma signature sur la souche du carnet,

-         je paye l’amende par le biais d’un chèque sur mon compte bancaire,

-         c’est le permis de conduire de mon fils XXX qui se voit imputer la perte de 2 points et non le mien !

 

Le 23 /11/2007, je reçois un courrier du Tribunal de Police d’Évreux par simple lettre (PJ n° 2).

Ce courrier est de toute évidence un « faux » destiné à me faire croire que ma réclamation a été examinée et rejetée :

-         la date indiquée sur ce courrier est celle d’un jour férié,

-         l’objet de ce courrier est erroné, car ma réclamation ne concerne pas une infraction à la vitesse, mais un téléphone que je tenais en main en conduisant mon véhicule (!),

-         ce courrier n’est pas référencé comme doit l’être tout document officiel émanant d’un ministère de la République,

-         ce courrier est signé « P/L’OFFICIER DU MINISTERE PUBLIC », sans mention ni de l’identité et de la fonction de la personne qui a signé ce document, ni de la signification de « P » (par intérim, par délégation, etc.). Ces informations sont pourtant obligatoires,

-         ce courrier n’indique pas les éléments légaux qu’il est également obligatoire de faire figurer sur le compte rendu d’une audience du Tribunal de Police adressé à la personne qui a porté réclamation, à savoir au minimum :

          * la date de la décision,

          * le n° d’enregistrement au Greffe,

          *  les recours possibles pour éventuellement contester cette décision.      

 

Le 25/11/2007, j’adresse au Tribunal de Police d’Évreux par LRAR le courrier objet de la PJ n° 3, afin de faire opposition dans le délai règlementaire de 10 jours à la décision qui m’a été signifiée, mais sans faire allusion au fait que cette pseudo décision est un « faux ».

 

Le 31 mars 2008 j’adresse au Tribunal de Police d’Évreux (copie au Procureur de la République) par LRAR le courrier objet de la PJ n° 4 afin de leur donner ma nouvelle adresse, et d’essayer de relancer le traitement de mon litige afin que l’erreur soit enfin corrigée.

 

Toujours aucune réponse du Tribunal de Police à ce jour malgré mes lettres. Cette attitude est totalement illégale et insupportable maintenant !

 

Je vous demande de bien vouloir prendre en main cette affaire au titre du contrat de référence afin qu’elle se débloque et aboutisse enfin au rétablissement de la vérité :

-         restitution à mon fils des 2 points enlevés par erreur,

-         imputation de cette perte de 2 points à mon propre permis de conduire à la date du 06/08/2007 comme mentionné sur l’avis reçu.

 

 

Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires, et je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués.

 

 

YYY

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