ANNEXE 2

BIBLIOGRAPHIE (par ordre de parution)

 

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Pierre BARCHEWITZ, M. AMAT, Mme ROSSETTI, « Contribution à l’étude de la transmission infrarouge de la basse atmosphère », Bulletin des services techniques du ministère de l’Air, n° 116, 1954.

 

History of German Guided Missiles Development, AGARD, 1er séminaire sur les missiles à Munich (avril 1956), 1957.

 

Eric BURGESS, Guided Weapons, The Macmillan Company, 1957 (intéressant pour connaître le niveau des renseignements non classifiés en 1956).

 

René CARPENTIER, Le rayonnement infrarouge, cours de l’ENSAE, 1984 (bibliographie permettant une comparaison de l’avancement des études, de 1950 à 1960, entre la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne).

 

Michel ALLIER, « L’évolution des engins tactiques », in Colloque de l'aéronautique à l'espace : 40 années de développement aérospatial français 1945-1985, Paris, 26 et 27 novembre 1985, Fondation pour les études de défense  nationale, Institut d'histoire des conflits contemporains/Université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Centre d'histoire de l'aéronautique et de l'espace, 1985.

 

Interventions de Philippe Jung aux congrès de l’International Astronautical Federation : IAA 89 (SE 4100), 93 (SE 4200), 90 (SE 4300), 88 (SE 4400), 95 (SE 4500), 92 (SE 1500) : pour une histoire détaillée des programmes SNCASE.

 

Bernard ESTIVAL et Jean GUILLOT, L’extraordinaire aventure de l’Exocet, éd. de la Cité, 1988.

 

Roger MEGRET, Yves HEBEL et al., Il était une fois… Matra, Matra, vers 1990.

 

Contre-amiral Bernard ESTIVAL, Les missiles navals, Larivière, 1990 (intéressant pour l’histoire des combats utilisant des missiles).

 

DEN Actualités, numéro spécial du 29 novembre 1990 consacré au 25e anniversaire : interviews des directeurs successifs.

 

Comité pour l’histoire de l’armement terrestre : Les centres de recherche : LRBA, LRSL (tome 3.2), 1990.

 

Le Centre d’essais en vol 1944-1994, Association amicale des essais en vol, Union de publicité et d’édition, 1994.

 

Olivier Darasson, Les missiles tactiques, rapport de la Commission de la Défense, Assemblée nationale, n° 1845. Assemblée nationale, 1994.

 

IGA Lucien TOCHE, Une histoire des poudres entre 1945 et 1975, Comhart, 1995 (tome 3 : Propergols solides, par l’IGA Guy Pontvianne ; tome 5 : Charges creuses, par l’IGA Paget)

 

Michel FORGET, Puissance aérienne et stratégies, ADDIM, 1996.

 

Centre d’études d’histoire de la Défense, La IVe République face aux problèmes d’armement, ADDIM, 1998 (exposé financier, par Christian Schmidt et Guy Vidal ; « Les calculateurs », par Pierre Mounier-Kuhn ; « Les propergols solides », par l’IGA (P) Guy Pontvianne ; « Émergence de l’industrie des missiles tactiques » par Jacques Villain 1.

 

Revue scientifique et technique de la Défense, 1998 (numéro spécial consacré à la recherche aéronautique ; travaux de L’ONERA sur les statoréacteurs).

 

G. BAFFERT-FORGES, « La robotique militaire aérienne aux États-Unis et en Israël », Revue scientifique et technique de la défense, n° 44, 1999-2.

 

Comité pour l’histoire de l’armement terrestre, Armements antichars, par M. Stauff puis par MM. Guillot et Dubernet (tome 10), 2002.

 

Comité pour l’histoire de l’armement terrestre, Systèmes de missiles sol-air, par l’IGA Collet-Billon puis par l’IGA Bienvenu (tome 11), 2002.

 

Collection de L’Armement. Cette revue, dont la parution a commencé en octobre 1968, contient des articles souvent rédigés par le responsable du programme ; leur lecture peut permettre la vérification des dates de certains événements. Nous l’avons utilisée pour confirmer certaines informations.

 

Principaux documents américains utilisés :

 

 Encyclopedia of Modern US Military Weapons, New York, Berkeley Books, édition

de 1995 : intéressante pour les descriptions des différentes versions et les quantités produites (il y manque la distinction entre le marché domestique, les ventes FMS et les exportations).

 

US Missile Data Book, Data Search Associates, édition annuelle (la 16e en 1992).

C’est le document pseudo-officiel qui donne pour chaque programme le calendrier, les quantités commandées par le gouvernement américain et les budgets annuels. Mais le nombre de missiles exportés, y compris dans le cadre FMS, et les productions sous licence n’y figurent pas. C’est l’une de nos « bibles ». Nous avons retenu a priori ses informations. Des incohérences existent quelquefois pour les ventes hors des armées américaines entre ce livre et les revues ; dans ce cas, nous avons fait une étude critique en utilisant nos archives et celles de M. Amann, ce dernier ayant suivi les marchés durant sa carrière. Plusieurs sociétés ont édité un historique à l’occasion d’anniversaires. Ces documents contiennent des informations peu connues ; mais ils sont souvent partiaux et difficiles à se procurer (auprès des sociétés) ; nous citons ceux que nous avons pu consulter. Comité d’établissement de l’Aérospatiale de Châtillon, Mémoire d’usine. Châtillonsous- Bagneux de 1924 à 1985, 1985 (document très intéressant pour les interviews des pionniers et l’évolution des techniques – quelques informations ne sont pas exactes 2).

 

Un demi-siècle d’optronique infrarouge en France, SAT/Albin Michel, 1993.

 

TDA : L’épopée industrielle, TDA Armements SAS, 2000.

 

La passion de la conquête : d’Aérospatiale à EADS, 1970-2000, éditions du

 

Chêne, 2001. Matra, la volonté d’entreprendre, éditions du Chêne, 2003.

 

1 Cet article comporte plusieurs détails inexacts, mais souvent repris. Dans la décennie 1950, on ne peut pas dénombrer une soixantaine de programmes, mais seulement une trentaine de missiles : au moins 10 expérimentaux, 6 missiles sol-air étudiés par 6 organismes – dont seul le Masurca fut mis en service, suite à l’acquisition du Hawk –, 10 autres programmes, dont 6 mis en service, 5 programmes de cibles aériennes, dont 4 ont été mis en service. Les domaines officiels de responsabilité des deux missiliers n’étaient pas limités en 1958-1959, car ce n’était pas la politique de la DTIA. Dans les faits, en 1963, chaque société était responsable d’un programme air-sol ; en revanche, chaque société avait son domaine de compétence, le téléguidage pour l’une et l’autoguidage pour l’autre.

 

2 L’origine du SS 10 est celle indiquée in Comité pour l'histoire de l'armement terrestre, Armements antichars, par M. Stauff (†), puis par MM. Guillot et Dubernet (tome 10), 2002, qui a une valeur historique ; la numérotation des programmes du STAé a été définie en 1946 par M. Decker, et non pas par l’Arsenal.

 

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