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La fontaine des "Flaüts" L'abreuvoir à vaches Le musée

Les habitants de chaque village avaient un surnom. Les Ribois sont appelés « Flaüts ».

 

Ce sobriquet est peu flatteur car il peut signifier « fada », "bédigas", « idiot », etc.… Mais pour devenir un vrai « Flaüt », il fallait venir boire à cette source communale qui alimentait le moulin à droite de la calade en descendant, et qui n’a jamais tari de mémoire d’homme. Ensuite, il fallait se donner un violent coup de tète contre le rocher pour « mettre son esprit et ses idées en place ». Ce rocher n’a jamais été fendu !

En bas, dans la ruelle, l’abreuvoir où les vaches venaient boire le soir en rentrant des champs.

Noter la hauteur du mur au Mas de Laffont (Laffont pour « La Fontaine des Flaüts ») qui est le centre historique de Ribes.

 

Ici, l’exposition sur la sériciculture et les œuvres du sculpteur Ribois Louis Bresson que je vous invite vivement à venir visiter.

L’exposé sur la sériciculture, avec présentations de vers à soie à divers stades de développement depuis l’œuf jusqu’à la chrysalide est fait pas M. Jacky Rodesch.

Celui sur le sculpteur Ribois Louis Bresson est fait par M. Etienne qui est le neveu par alliance du sculpteur.

Site : http://www.louis.bresson.free.fr/

 

L’espace est ouvert en juillet/août lundi, mercredi et vendredi de 16 h 30 à 19 30 h.

 
Le Château La tour Maison neuve

Vous avez pu constater qu’un hameau de Ribes s’appelait « Le Château ». Ce château n’existe plus, mais le gros bâtiment que l'on aperçoit derrière les deux maisons est ce qui reste de ce château.

 

Il était en ruines quand une famille venue de Chassournet Village l'a acheté vers 1850 pour s'établir dans le centre du village. La tour carrée du château existait encore ; elle était si haute que son ombre portait jusqu'au hameau du Prat. La tour a été démolie, les belles fenêtres ont été vendues pour rénover un bâtiment de Rosières, et le château tristement transformé a été utilisé comme habitation traditionnelle (mémoire de Maria Seyverac, née vers 1880 et décédée en 1978, qui a habité une partie du château).

 

C’est également dans les restes de cet ancien château qu’à été implanté jadis l’alambic du village, et qui a cessé son activité à la fin des années 90. 

L’histoire raconte qu’il existe quelque part sous nos pieds un  souterrain qui va de cet ancien château jusqu’à la petite tour que vous pouvez voir derrière vous.

 

Ce souterrain n’a jamais été retrouvé car les entrées supposées sont d'un côté murée, au  pied de la tour, et de l'autre côté comblée par des éboulis (elle se situerait dans une cave voûtée sous le château, là où l’on rentrait les chèvres le soir).

 

Selon la légende, ce souterrain recèlerait le "trésor" de l'église, mis à l'abri  par le curé  pendant la Révolution.

Admirez cette construction neuve. Elle n’est pas dans le style du pays avec ses pierres colorées et qui ne forment pas des couches uniformes comme l’exemple ci-dessous :

 

 

Néanmoins, cette architecture originale, avec une partie crépie, et ces volumes font de cette construction une superbe réalisation.

La maison des associations

Le "Poilu", monument aux 

 morts sur la place de la Mairie

La maison des associations, avec la bibliothèque très bien fournie et qui est ouverte à tous le mercredi de 16 h à 18 h, et le samedi de 10 h à 12 h.

Et sur la place de la Mairie, le monument aux morts qui est une des premières statues du sculpteur ribois Louis Bresson.

Il a dû se débrouiller pour charrier la pierre choisie pour sculpter le poilu.

Des voisins l’ont aidé à sortir la pierre de grès du ruisseau du Suel, et elle dû être coupée en deux car elle était trop lourde : il lui fallu  alors ériger le poilu en deux parties.

Il l’a sculpté avec le modèle d'un voisin en tenue de soldat. Il sculptait pendant que les travailleurs des champs faisaient la sieste : il n’était pas concevable qu’il fasse de la sculpture pendant les heures de travail de la terre.

 

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